Nos performances énergétiques

Énergie

Les entreprises papetières mettent en œuvre des procédés intensifs en énergie. Selon les procédés, les dépenses énergétiques représentent de l’ordre de 10% à 30 % des coûts de production.

Ainsi, l’approvisionnement en énergie électrique compétitive et la production de chaleur à des coûts concurrentiels sont deux conditions nécessaires au maintien de l’industrie papetière en France, limitant ainsi les risques de délocalisation.

La maitrise des coûts énergétiques est également un levier essentiel à l’amélioration de la compétitivité de l’industrie papetière, notamment en innovant et en investissant dans des installations plus performantes en termes d’efficacité énergétique.

Deux types d’énergie sont nécessaires à la fabrication de pâtes, papiers et cartons :

L’électricité

comme force motrice pour les machines à papier, et autres machines tournantes spécifiques à l’industrie

La chaleur

pour la cuisson du bois, la préparation de la pâte à partir de papiers et cartons à recycler ou le séchage des feuilles de pâte ou de papiers – cartons

S’agissant de la chaleur, celle-ci est majoritairement produite à partir de combustibles d’origine « biomasse », le restant étant produit à partir de gaz naturel. En effet, la production de pâtes à partir de bois, ou d’autres produits à partir de papiers et cartons à recycler, génère des sous-produits pouvant être valorisés énergétiquement sur les sites papetiers. En 2020, près de 64% de la chaleur consommée est d’origine renouvelable, un chiffre qui démontre que notre industrie est vertueuse d’un point de vue environnemental.

Les sites papetiers en France bénéficient également d’un approvisionnement en électricité peu carbonée en grande partie d’origine nucléaire, ce qui fait que l’empreinte carbone de la production papetière en France est moins élevée que celle de la plupart des autres pays.

Le saviez-vous ?

L’empreinte carbone consiste à faire un bilan des émissions carbone d’une activité selon une méthodologie bien définie. Le calcul d’une empreinte carbone prend non seulement en compte les émissions directes de carbone mais également les émissions « indirectes » liées à l’achat ou à la production d’énergie électrique, et éventuellement les émissions d’autres activités sur la chaîne de valeur (par exemple celles liées au transport).