Nos performances énergétiques
Deux types d’énergie sont nécessaires à la fabrication de pâtes, papiers et cartons :
Dès les années 2000, les papeteries ont misé sur la valorisation énergétique de leurs sous-produits issus de bois. Aujourd’hui, elles vont encore plus loin en s’engageant pleinement dans la transition énergétique : réduire l’usage des énergies fossiles, limiter les émissions de gaz à effet de serre sont au cœur de leurs priorités.
En vingt ans, les émissions directes de CO₂ du secteur ont chuté de 65 %, passant de 4,3 millions de tonnes en 2005 à 1,5 million en 2024. Objectif : 1,3 million de tonnes d’ici 2030, en ligne avec la Stratégie Nationale Bas-Carbone.
65 % de la chaleur utilisée par les papeteries provient déjà de la biomasse, une énergie renouvelable issue principalement des résidus papetiers et du bois.
25 % de l’électricité consommée est produite directement sur site, notamment grâce à la cogénération « biomasse ». Cette part augmente chaque année, portée par la mise en service de nouvelles chaudières « biomasse » et d’équipements toujours plus performants.
En 2024, 50 % des sites papetiers ont mis en œuvre des solutions de décarbonation, venant compléter les actions d’efficacité énergétique déjà reconnues comme les plus performantes et rentables à court terme.
Aujourd’hui, 14 sites exploitent déjà des chaudières biomasse, et 5 nouvelles installations sont en cours de construction.
Mais la filière ne s’arrête pas là, plusieurs papeteries :
- valorisent la chaleur issue d’incinérateurs,
- produisent du biogaz par méthanisation d’effluents papetiers
- opèrent des chaudières utilisant des Combustibles Solides de Récupération ;
- et innovent avec des solutions d’électrification.
Avec plus d’un milliard d’euros d’investissement depuis 2005, l’industrie papetière s’impose comme un acteur majeur de la transition énergétique et de la décarbonation industrielle en France.
